Lyon, le 8 juillet,
Cher Bertrand,
Je confie cette dernière lettre à Alain, alors que je le laisse monter dans le train pour vous rejoindre toi et Marie pour passer quelques semaines à la ferme.
Nous avons également pris beaucoup de plaisir à vous recevoir à Lyon. L’intimité familiale n’a pas d’égal en ce monde. Je suis ravie que Caroline et Marie se soient si bien entendu : nous ne sommes pas à l’abri que ces deux là échangent quelques courriers comme nous le faisons nous !
J’ai quelques conférences à donner au planétarium jusqu’au 20 juillet, et je pourrais ensuite prendre un congé pour vous rejoindre à la ferme. J’ai hâte de vous retrouver, et de revoir maman également. Caroline part en répétition, et ne pourra pas se joindre à moi, mais ce n’est que partie remise.
Je préfère en effet pouvoir parler à Jérémie de vive voix avant de lui présenter Alain. Je ne sais pas le rôle qu’il voudra avoir dans cette histoire, et je ne veux pas lui forcer la main.
Si Francis peut t’aider, je pense que cela serait une très bonne idée de l’engager.! Vous auriez plus de temps libre pour profiter des joies de la vie et pourquoi pas d’avoir des enfants ? Je pense que Marie ferait une excellente mère, à sa façon d’être avec Alain, on voit tout de suite qu’elle en meurt d’envie.
Je vous embrasse, Marie, Alain et toi.
Avec tout mon amour,
Élodie