Paris, 10 octobre 1996
Chère Elisabeth,
Je vous serai gré de bien vouloir m’excuser pour ce retard dans ma correspondance.
Les affaires me retiennent à Paris pour le moment mais nous pourrons bientôt de nouveau nous entretenir à mon cabinet à mon retour.
Je donne beaucoup d’importance à nos entrevues et votre situation m’interpelle, sachez le.
Pouvez vous m’en dire un peu plus sur elle? Vient elle la nuit, le jour? Vous réveille-t-elle? Ce sentiment de domination n’est il pas accentué par des crises d’angoisses mal contrôlées ? Ou une volonté d’obéissance ?
Il est cependant inutile et il serait risible de lui répondre par de la violence.
Patience patience! Laissez la encore venir. J’aurai besoin de plus de temps et de plus d’éléments. Faites moi confiance!
En attendant il faut continuer le traitement de fond que je vous ai prescrit, c’est très important.
J’attends de vos nouvelles !
Docteur Henri Duval