Paris, le 19 octobre,
Ma chère Elisabeth
Je suis bien content de recevoir régulièrement de vos nouvelles… Mais je dois vous avouer, je suis bien attristé de vous savoir souffrante et de ne pouvoir être présent pour vous aider à surmonter vos angoisses.
Je ne peux pas encore vous raconter mes affaires à Paris. Je me dois de rester discret. Il se pourrait que l’on me confie de hautes responsabilités… je vous promet, en temps voulus., vous serez parmi les premiers informés.
Cette reprise du travail est une bonne chose. Vous êtes sur le bon chemin. Vous êtes forte et même si vous devez prendre sur vous, vous faites preuve de patience. Et la femme brillante qui sommeille en vous va revenir je n’en doute point.
Je comprends votre dédain concernant cette femme, mais je vous en prie ne faites rien qui vous puissiez regretter par la suite… ignorez ses remarques et faites le minimum pour que vos relations soient cordiales. Patience, patience… rangez votre colère et transformez cette énergie en force positive! Tout finira par s’arranger j’ai confiance en vous.
Au plaisir de vous lire
Dr Henri Duval