A kind of Magic – e04

Le 25 juillet 1987


Chère Bertille, 


Tu vas me dire que ma lettre a été longue à venir et en effet. J’ai été bien occupé par le nettoyage et tu vas rire mais je me suis encore perdue !! J’ai dû invoquer le sortilège de  » ritrouvenum cheminum » : mais chut je sais que c’est interdit. En même temps, c’est sacrément pratique, j’ai aussi dressé mon singe pour qu’il nettoie les vitres. 

Tu as vu les dégâts qu ont fait les Broerady, je le sentais déjà quand tu m’en a parlé dans ta lettre. Il paraît qu’ils ont saccagé des champs entiers et sont capables d’emmagasiner toutes les pensées des personnes pour les retranscrire, si on les dresse. C’est vraiment effrayant ! 
Tu sais Ludvic me manques. J’avoue que j’avais quand même un faible pour lui et sa belle cape. Je lui ai envoyé chocolat message doux mais je n’ai pas eu de nouvelles pour l’instant. Et toi tu ne m’as pas reparlé de Dravin au fait ? Bref, la rentrée est dans 1 mois pile !!
Aller je retourne apprendre d’autres sortilèges pour enfin ne pas redoubler cette année ! Je prends de l’avance. 
Je t’envoie une petite surprise en même temps ! 


Bec, 


Penelope

A kind of magic – e03

Périgny, 30 juin 1987

Chère Pénélope


Pour Septembre je pense que nous serons avec tous ceux qui étaient en cinquième grade cette année. Mon père a reçu de la part de l’école une grosse commande de manuel de magie ancestrale, ce qui veut dire que le Professeur Bitterwood prend enfin sa retraite. Il était temps à 182 ans.
En ce qui concerne le Professeur Radio c’est vrai qu’il fait peur mais il le faut pour enseigner une matière comme la sienne, on ne plaisante pas avec ces choses la !

La seul avantage que je trouve à travailler à la boutique c’est que je suis au courant de tous les ragots de la ruelle des commerçants. Tu étais au courant que Maya Colven a été arrêtée pour avoir utilisé un sortilège de vérité sur son mari. Par contre je ne sais absolument pas qui est cette femme !

Dans ta précédente lettre tu disais que tu allais nettoyer la maison, fais attention à ne pas te perdre comme la comme la dernière fois et n’oublie pas que au troisième étage de l’aile gauche les armures ont tendance à poursuivre les personnes qui passe dans le couloir.
J’ai lu ce matin qu’un troupeau de Broerady a été repéré vers le nord. Qui peut être assez fou pour les laisser sortir?

J’attends déjà avec impatience ta prochaine lettre

Bertille

A kind of magic – e02

Rosière, le 28 juin 1987


Chère Bertille,

Je t’avoue que je suis très déçue de devoir encore redoubler cette année. Je sais que les sortilèges sont ma voie alors je m’accrocherai mais c’est toujours décevant, d’autant que j’aimais bien notre classe. Heureusement que tu es là pour l’année prochaine. D’ailleurs, tu sais comment cela va se passer et avec qui nous serons ? J’ai très peur d’avoir Professeur Ragio, je t’avoue qu’il me fait très peur…Enfin bref, tu as raison nous avons tout un été devant nous ! Pour toi, la boutique ça peut être sympa quand même ! Voit le bon côté des choses, tu peux t’entraîner à faire de nouveaux sortilèges ! 
De mon côté, je serai de corvée de nettoyage de notre maison. Pour les nouvelles, je n’ai eu que de vagues informations mais tu penses que c’est vrai ce qu’ils disent ? Nous devons vraiment avoir peur de créatures qui roderaient ? En tout cas, j’espère te lire très bientôt, tu me manques déjà. 

Penelope

A kind of magic – e01

Perigny, 24 juin 1987

Chère Pénélope.


Maintenant que les notes des examens de fin d’année ont été rendues et que nous avons lamentablement échoué, je t’écris pour t’annoncer que nous passerons encore une année ensemble à Roubagne, notre école de magie bien aimée. Mais avant de retourner user nos robes sur le banc de l’école, nous avons tout un été pour oublier tout ça et nous amuser.
M’amuser c’est un bien grand mot, au vu de mes résultats, Papa m’a punie pour une partie de l’été. Je vais devoir l’aider à la boutique de livres tout le mois de juillet.
A tu des projets pour l’été ? A tu lu les dernières nouvelles de la gazette ? c’est quand même fou ce qu’il ce passe dans notre monde.

Passe une bonne journée.

Salutation

Bertille

A kind of magic – introduction

Troisième écriture épistolaire dont le thème était: correspondance entre deux étudiantes en Magie après avoir échoué à leur examen de fin d’année.

Un thématique à la « Harry Potter » qui à permis à deux Potames (Pascaline et Elsa), sans qu’elles ne le sachent, de s’inventer une petite histoire fantastique.
Note: Cet épistolaire détient le record de la réponse la plus courte !!!

Bonne Lecture !!

La prochaine épistolaire nous plongera dans les affres de la seconde guerre mondiale…

Douce France – e10 .. The End

Lyon, le 8 juillet,


Cher Bertrand,


Je confie cette dernière lettre à Alain, alors que je le laisse monter dans le train pour vous rejoindre toi et Marie pour passer quelques semaines à la ferme.
Nous avons également pris beaucoup de plaisir à vous recevoir à Lyon. L’intimité familiale n’a pas d’égal en ce monde. Je suis ravie que Caroline et Marie se soient si bien entendu : nous ne sommes pas à l’abri que ces deux là échangent quelques courriers comme nous le faisons nous !
J’ai quelques conférences à donner au planétarium jusqu’au 20 juillet, et je pourrais ensuite prendre un congé pour vous rejoindre à la ferme. J’ai hâte de vous retrouver, et de revoir maman également. Caroline part en répétition, et ne pourra pas se joindre à moi, mais ce n’est que partie remise.
Je préfère en effet pouvoir parler à Jérémie de vive voix avant de lui présenter Alain. Je ne sais pas le rôle qu’il voudra avoir dans cette histoire, et je ne veux pas lui forcer la main.
Si Francis peut t’aider, je pense que cela serait une très bonne idée de l’engager.! Vous auriez plus de temps libre pour profiter des joies de la vie et pourquoi pas d’avoir des enfants ? Je pense que Marie ferait une excellente mère, à sa façon d’être avec Alain, on voit tout de suite qu’elle en meurt d’envie.

Je vous embrasse, Marie, Alain et toi.
Avec tout mon amour,


Élodie

Douce France – e09

Saint-Joseph de rivière, le 28 juin 1971


Chère Elodie,


Marie et moi voulions vous remercier pour votre accueille. Mine de rien, ça nous a fait du bien de couper de la ferme quelque jour.

Marie me parle encore de cette pièce de théâtre que tu l’as amené voir vendredi soir. Surtout du bonheur qu’elle a eu quand Caroline lui a fait le tour des coulisses à la fin de la représentation. 
Pour ma part, je retiens ce « bouchon » comme tu l’appelle ou je me suis régalé.
Sans oublier bien sûr Alain! Je le connais mieux encore, et je sais qu’il fera de grandes choses.
Je suis ravi d’ailleurs que tu es accepté que mon filleul vienne passé ses vacances à la ferme. Il verra comme les étoiles brillent mieux sans les lumières de la ville. Je lui ai installé mon vieux télescope dans le jardin.

Son demi-frère ma laissé la ferme dans un excellent état. Sacré bosseur ce Francis, je me demande si je vais pas l’embauché…Effectivement je me faisais du soucis pour rien.
Je n’ai pas encore eu le temps de voir leur père, mais comme je te l’ai dit, je te laisserais la surprise de leur présenter Alain.
Nous attendons de savoir quand est-ce que tu pourra venir.
A très vite.
Affectueusement. 


Bertrand

Douce France – e08

Lyon, le 01 juin 1971,


Cher Bertrand,


Merci pour l’adresse de Jérémie, je lui écrirai sans tarder dans les prochains jours afin de clarifier la situation..


Pour Francis, j’imagine que tu te fais sûrement des idées.. il ressemble juste énormément à son père… Comme Alain..

Avec grand plaisir pour le canard cuisiné par Marie ! Caroline et moi ne sommes pas les meilleurs cordons bleus !
J’ai hâte de votre visite dans les prochains jours !
Votre chambre est prête, vous n’avez plus qu’à arriver !


Je t’embrasse,Élodie

Douce France – e07

Saint-Joseph de rivière le 27 mai 1971

Ma chère Elodie,


J’ai vu Jérémie ce matin au marché, apparemment vous avez beaucoup à vous dire. Voici donc son adresse:


Perraut Jérémie
 Lieu-dit « Les sastres »
38134 Saint-Joseph de rivière 

Tu l’as remarqué,  comme moi il est resté dans l’exploitation familial. Je te ramènerais quelque fromage dont il a le secret en plus du lait que tu m’as demandé. Nous amènerons aussi un canard du poulailler. Si tu le permet, Marie vous le cuisinera à merveille.
Nous te ramènerons peut-être aussi nos premier légumes.
Francis est effectivement bien débrouillard,  il apprend vite, trop peut-être… Je peux te le dire, il y a quelque chose chez Francis qui me gène, mais je ne sais pas quoi. Un truc bizarre. J’ai l’impression qu’il a quelque chose derrière la tête,  mais je ne saurais dire quoi…
Je me fais sans doute des illusions…
La vache devrait bientôt vêler. Question de jours je pense.


Je te tiens aux nouvelles.
Marie et moi vous embrassons.

Bertrand

Douce France – e06

Lyon, le 23 mai 1971,


Très cher Bertrand, 


Alain est complètement surexcité depuis que je lui ai fait lire ta dernière lettre. Il en a même rangé sa chambre pour pouvoir accueillir son futur cadeau (et si tu te rappelles bien, ce n’est pas un mince exploit, ce petit tient de moi concernant l’organisation !). Il ne parle plus que de votre venue.
Fantastique si Francis est à la hauteur, cela ne m’étonne pas, j’ai le souvenir d’un petit bonhomme très débrouillard depuis tout petit ! Repasse-lui le bonjour, et à Jérémie aussi, si tu le croises prochainement.
Vous pourrez venir quelques jours bien sûr ! Je pourrais prendre quelques jours de congés, et Caroline a installé son atelier à l’appartement, elle pourra être avec vous dans tous les cas ! Caroline et moi avons également hâte d’aller flâner en ville avec Marie ! Tu pourras rester avec Alain pour discuter des étoiles, ou d’histoire de parrain et de filleul.
Pourras-tu me ramener quelques litres de lait de la ferme ? Son goût et sa fraîcheur si particuliers me manquent, on n’en trouve pas de pareil dans le commerce.


Je t’embrasse,


Elodie


PS : Pourrais-tu me transmettre l’adresse de Jérémie dans ton prochain courrier ? Cela fait longtemps que je dois lui écrire, suite à mon départ précipité de Saint-Joseph, nous avons des choses à nous dire. Je te remercie.